Un auteur Vénézuélien...
Dans un supplément littéraire de El Nacional de septembre 2008, Ednodio déclarait avoir profité de réédition de ses premières œuvres pour récrire les nouvelles qui en valaient la peine, et tout simplement renier les autres. Et Ednodio disait, mot pour mot : « Un beau samedi de mai 1975, j’ai découvert que la tâche cyclopéenne d’apprendre à écrire, qui me valait tellement d’angoisses et de craintes, était un acte consubstantiel à ma nature, et que ce n’était que dans la réalisation de l’acte d’écrire que je trouverais une voie possible vers un territoire non exploré, le territoire des rêves. »
Ednodio Quintero enchaîne ensuite les publications : La línea de la vida (1988), La bailarina de Kachgar (1991), El cielo de Ixtab (1991) et, la même année, un magistral roman en 5 livres, La danza del jaguar, puis El rey de las ratas (1994), El combate (1995), El corazón ajeno (2000), Mariana y los comanches (2004), et finalement, Confesiones de un perro muerto (2006). En 2010, les éditions Alfaguara ont publié une importante anthologie de ses nouvelles, qui introduit la notion de romans miniatures et deux oeuvres nouvelles : Lazos de sangre et El arquero dormido.